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10 qualités d'un leader...

Dernière mise à jour : 21 mars

Il y a quelques semaines, j’annonçais ma certification et depuis ma nouvelle vie professionnelle avance. Je construis ma route à moyen terme et je pose les pavés de jour en jour. Je sème sur cette belle route des graines qui germeront bientôt j’en suis certaine. Cette image me plaît énormément car j’ai décidé de vivre une reconversion professionnelle pour m’épanouir et ainsi apporter le meilleur de moi-même.

J’ai travaillé en introspection et en prospection ma cible de clients potentiels. J’ai décidé de m’adresser aux leaders.

C'est une des premières étapes à réaliser lorsqu'on s'engage sur la voie de l'entreprenariat : définir nos clients.




Pour commencer, c'est quoi un leader ?


Lion

Selon Wikipédia, « un leader est une personne ou un groupe dont les projets et l'activité sont liés à ceux du groupe ou d'une entité supérieure dans le but de satisfaire des objectifs communs. » Selon le Petit Robert, « un leader est un chef de file, un porte-parole, un concurrent qui est en tête. » Selon le Larousse, « un leader est une personne qui, à l'intérieur d'un groupe, prend la plupart des initiatives, mène les autres membres du groupe, détient le commandement. »


En résumé, un leader est une personne qui se donne des objectifs, qui met tout en place pour les atteindre avec son équipe, qui va vers l’avant avec détermination et conviction. Il possède la capacité d’inspirer pour qu’on le suive.


Coacher des leaders devient alors pour moi juste une évidence. Le coaching se tourne vers l’avenir et non le passé.



Leaders ou managers ?


Pour définir ma cible clients, j’aurai pu dire ce sont des managers ou des cadres. Et c’est le cas ! Les managers sont des leaders en devenir. Les cadres porteurs de projets sont des leaders de projet.


Mais alors, quelle est la différence entre un leader et un manager ?


Le leader est celui qui est désigné par son équipe, il est reconnu pour ses qualités humaines, d’organisation, il est capable de fédérer une équipe et l’emmener avec lui dans ses projets. Il peut être le leader d'une équipe le temps d'un projet sans être le manager attitré.

Le leader saura aller puiser ailleurs les ressources dont il a besoin pour atteindre avec son équipe les objectifs qu’il se sera donné.


Un manager est désigné par une hiérarchie pour atteindre un objectif et pour cela, il va superviser une équipe avec les moyens qu’on lui donne. Il aura le rôle de faire performer son équipe, de l'amener là où sa hiérarchie aura décidé. Il fait appel à des qualités de performeur et humaines.


On pourrait faire un raccourci, en disant qu’un bon manager est un leader. C’est vrai ! Mais un bon leader n’est pas forcément un bon manager. Un leader peut donner une image de dispersion causée par la force créative qui émane de lui, cette créativité qui lui permet de ne jamais rester dans sa zone de confort.


Selon John Mackey, « le management et le leadership ne sont pas synonymes :

- Le leadership concerne principalement le changement et la transformation

- Le management a trait à l’efficacité et à la performance ».


En revanche, le coaching de leaders ou de managers permet de développer pour l’un et pour l’autre les mêmes qualités : les qualités de leadership et de management qui se retrouvent ci-dessous.




Voici les 10 qualités qui me semblent essentielles à développer

pour un leader, pour un bon manager :





Risque

1- Oser prendre des risques et être responsable : oser prendre des décisions et assumer les conséquences est primordial. Il s’agit de tenter de nouvelles choses, d’embarquer les équipes avec soi pour progresser et faire progresser.

Cela sous-entend qu’il est important d’accorder le droit à l’erreur : se l’accorder et l’accorder aux membres de son équipe (voir mon article à ce sujet en cliquant ici).


Mensonge et vérité

2- Etre honnête : être suffisamment ouvert à soi pour reconnaître quand on est dans l’erreur ou sur le mauvais chemin. Il s’agit de ne pas s’entêter à poursuivre une fausse idée.

Il s’agit de faire preuve de transparence surtout en cas d’échec. Assumer ses erreurs et les résultats est une preuve de grande maturité. L’ego est dans ce cas mis de côté et toute la puissance du leader est démontrée par son courage de montrer sa propre vulnérabilité. La vision du leader devient claire et constructive.


Merci

3- Donner des signes de reconnaissance : il s’agit de dynamiser et de réveiller l’énergie inscrite dans chaque personne de l’équipe (voir mon article à ce sujet en cliquant ici). Un signe de reconnaissance est une fabrique à énergie positive pour soi et pour celui ou celle qui le reçoit.



Feedback

4- Se concentrer sur les leçons à tirer : c’est reconnaître en chaque situation le côté positif. Dans chaque évènement, chaque contexte une opportunité est à saisir. Savoir la saisir est une qualité essentielle pour aller de l’avant. C’est grâce aux échecs que nous apprenons à grandir. Oser demander des feedbacks : c’est par un retour constructif des équipes, de la hiérarchie et des pairs que le leader saura où il en est et où il peut concentrer son attention. Demander des retours de son entourage est une des meilleures façons pour progresser en tirant des leçons des expériences passées.


Emoticones

5- Gérer les émotions : celles-ci ne sont pas cantonnées dans la sphère privée parce qu’on l’aura décidé. Non ! Elles s’invitent sur le lieu professionnel et le leader ou le manager n’en est pas épargné. Les reconnaître, les accueillir, les nommer et les exprimer sont les étapes essentielles pour une bonne gestion des émotions sur le lieu de travail (voir mon article sur le sujet en cliquant ici).


Ampoule éclairée

6- Etre inspirant : donner le ton, orienter notre regard vers l’avant, créer du dynamisme autour de soi. Etre inspirant, c’est la capacité de rassembler son équipe autour d’une vision commune. C’est être clair dans la vision pour que l’équipe sache où elle va. C’est communiquer efficacement sur le point de départ et l’environnement et sur le but à atteindre. Le chemin à parcourir sera dessiné ensemble, avec l’équipe. Les façons de procéder seront en cohérence avec les attentes de l’organisation.


Homme qui observe

7- S’accorder des temps de repos, des instants d’observation : il s’agit de ne pas être dans l’action pour faire semblant. Savoir reposer son corps et son esprit pour créer du vide. Ce vide se remplira de nouvelles idées créatives. Cela développe une belle capacité d’influencer et de motiver.


Equilibre des énergies

8- Avoir une hygiène de vie pour un équilibre des énergies : dormir 8h par nuit, se déconnecter du monde digital très régulièrement, manger sainement, s’accorder des plaisirs, pratiquer un sport, trouver l'harmonie entre vie privée et vie pro. Il a été prouvé que l’épuisement professionnel provient d’un déséquilibre prolongé entre dépense et récupération d’énergie. Et bien souvent, ce déséquilibre se produit dans la sphère privée en provoquant un impact direct sur l’épuisement au travail


Etre soi-même

9- Etre soi : ne pas vouloir ressembler à son patron par exemple. Il s’agit de s’assumer tel qu’on est avec ses failles et ses forces. S’inspirer ne veut pas dire copier. Développer ses points forts pour se démarquer est plus valorisant que de vouloir à tout prix gommer ses faiblesses pour incarner une perfection qui n’existe de toute façon pas. En étant soi, la capacité d’écoute et de communication est présente car le leader ou le manager n’est pas pollué par les petites voix intérieures qui le distraient de son droit chemin. Apprendre à se connaître est une étape essentielle pour mener son projet de la meilleure des manières.


Tête séparée en deux

10- Savoir gérer les conflits : c’est la capacité à prendre des décisions, à trancher et surtout à ne pas laisser une situation s’envenimer toute seule en espérant secrètement qu’elle se résolve tout seule. Savoir dire les choses avec bienveillance, savoir les entendre est un processus d’une transparence absolue. Ne pas assumer, ne pas décider ou faire semblant développe un sentiment de malaise qui peut devenir un ressentiment et une perte de confiance totale de la part de son équipe.







En conclusion, un leader ou un manager doit trouver un bel équilibre entre lui, sa mission, son équipe et son projet. Cet équilibre lui apportera les meilleurs atouts pour atteindre ses objectifs et ceci dans les meilleures conditions pour tous.




Nelson Mandela a dit : " Je n'étais pas un messie, mais un homme ordinaire qui était devenu un leader en raison de circonstances extraordinaires."


Sources :

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