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Photo du rédacteurCarla Rodrigues

Conduire sa vie : élargir sa zone de confort !

Dernière mise à jour : 22 août 2023

Je viens de rentrer chez moi après avoir fêté Noël en famille... J'ai 6 heures de route et deux enfants en âge de conduire. Quelle chance !! J'ai eu le temps de partir dans mes réflexions et rebondir sur ce que j'ai appris lors de mon premier module de ma formation de coaching il y a quelques mois.

Voiture

Quel lien entre le coaching et la conduite, vous me demanderez ?

Il y a un parallèle que je ne cesse de faire pour me rassurer et pour me montrer les étapes que je suis en train de vivre et que je vais traverser les mois à venir.


Avant même que nous commencions à apprendre quelque chose, nous sommes inconscients de notre incompétence. Cela signifie que nous ne savons même pas que nous ne savons pas faire. C'est comme un enfant qui ne se pose pas un instant la question s'il sait conduire un véhicule ou pas, puisqu'il n'en a pas forcément besoin.


S'ensuit l'étape où il prend conscience qu'il ne sait pas. Il commence à prendre des cours de conduite, il a l'œil sur la route, mais en même temps sur le levier de vitesse et sur les pédales. Autant dire que sans le moniteur à ses côtés, ce serait l'accident assuré. Il va apprendre, en pratiquant. Il va cumuler ses heures de conduite pour faire des gestes comme le passage des vitesses sans regarder le levier.

Pendant la conduite accompagnée, il va continuer à travailler ses contrôles directs, son anticipation à toute situation inhabituelle. Là encore, il est accompagné par un parent qui va le rassurer et lui permettre de continuer à progresser. Il va cumuler un certain nombre d'heures pour devenir un bon conducteur, prudent et sérieux sur la route.


En coaching, je me trouve à cette étape. Je suis très consciente que je ne sais pas encore faire seule parfaitement bien. Je dois continuer à m'entraîner. Ce que je fais avec mes pairs. Je fais des erreurs, j'apprends en observant. Je lis des livres, je regarde des videos.

Je suis conseillée et formée par des coachs professionnels, déjà "pilotes" depuis un certain temps. Ils ont cumulé un nombre importants d'heures de coaching pour devenir à leur tour "moniteur" de jeunes coachs en devenir comme moi.

Mon fils cadet en conduite accompagnée se trouve dans cette phase. Il progresse, il avance, à chaque kilomètre parcouru un peu plus. Il est conscient de son incompétence tout comme moi dans mon domaine.


Mon fils aîné a déjà le permis depuis plus d'un an. Il se trouve dans la phase où il est conscient de sa compétence. Il a cumulé pas mal d'heures de conduite et il a suffisamment confiance en lui, suffisamment d'expérience pour rouler seul. Il est jeune conducteur, donc, il doit être attentif à ses gestes qui ne sont peut être pas encore totalement automatiques. Cette phase commence à être confortable et elle permet de prendre de l'assurance.


Elle donne envie d'aller plus loin et de se sentir vraiment très à l'aise avant d'arriver à la phase où nous sommes inconscients de notre compétence.

Tout devient automatique. Les contrôles se font dans un réflexe inconscient. Conduire est comme une seconde nature. On peut parler de sujets très importants en même temps que nous conduisons. Nous pouvons parfois nous sentir capables de téléphoner ou de textoter en même temps, ce qui n'est absolument pas raisonnable, bien évidemment. Mais c'est pour exprimer l'idée que tout est devenu comme un réflexe et que nous ne nous rendons plus compte de ce que nous faisons réellement.


Quand je parlais de me rassurer au début de cet article, je parlais de la phase que je suis en train de vivre qui n'est absolument pas confortable. Elle est hyper intéressante, très stimulante, mais pas toujours facile à vivre. Sortir de sa zone de confort demande du courage et traverser le désert qui se trouve devant demande de la persévérance.

Je me raccroche à l'idée que j'ai déjà traversé le désert à plusieurs reprises dans ma vie avec succès. L'une d'elle c'est quand j'ai appris à conduire. C'est aussi quand j'ai appris à lire, à compter, pour ne citer que ces exemples.

Ne jamais abandonner

Donc, il est normal que devenir coach ne se fasse pas du jour au lendemain. Devenir coach va me demander des heures de pratique, accompagnée, puis seule quand le moment sera venu. Je sais qu'être dans la phase de conscience de mon incompétence n'est qu'un passage vers une phase plus douce, plus agréable et j'y suis presque. Je m'en réjouis !!



Nanan-Akassimandou a dit : "Sortir de sa zone de confort, c'est être acteur de sa vie. Y rester, c'est en être spectateur."





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