Souffrez-vous d’insomnie ?
Connaissez-vous dans votre entourage au moins une personne qui souffre d’insomnie ?
J’ai une maman insomniaque. Depuis ma tendre enfance, je la vois souffrir de nuits écourtées, hachées menu. Le lendemain, elle est fatiguée, irritable et je l’ai toujours connue souffrante de maux divers et variés. C’est une personne relativement angoissée et inquiète. Pendant ses nuits, sa charge mentale devient accrue et elle ne profite pas des bienfaits de nuits complètes et réparatrices pour être plus sereine et paisible durant la journée. Et vous l’aurez compris, cela devient un cercle infernal. Ca vous rappelle-t-il quelqu'un ?!
Le message que j’ai envie d’envoyer aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas de fatalité. L’insomnie se gère et apprendre à la gérer entraîne des conséquences positives sur plusieurs pans de votre vie.
Pour commencer, vous passez des nuits complètes et des nuits réparatrices.
Vous gagnez en énergie et en positive attitude.
Vous récupérez plus facilement de vos journées stressantes et fatigantes.
Vous améliorez votre humeur et votre entourage vous dit merci !
Vous prenez soin de vous et de votre santé.
Vous êtes moins sensible aux dépressions, burnouts ou autres.
Gérer ses insomnies revient à prendre soin de soi pour un équilibre de vie optimal. En étant reposé, vous gérez mieux tous les imprévus de votre quotidien, vous améliorez considérablement votre efficacité dans tout ce que vous entreprenez.
En premier lieu, je vous explique qui sont les responsables de nos nuits blanches. Ensuite, je vous dévoile les amis de nos nuits réparatrices et complètes pour vous dire enfin comment je procède quand une insomnie vient me titiller et surtout essayer de détruire ma nuit. J’ai juste envie de vous partager mes connaissances, mes recherches, mes apprentissages, surtout si ça peut aider quelques uns d'entre vous !
Disclaimer : en aucun cas, je ne viens jouer le rôle de médecin. Je ne suis pas professionnelle de la santé et je ne me substitue pas à un médecin, seul garant de votre santé.
Qui est responsable de l’insomnie ?
Qui est le grand coupable ? En réalité, il y a en deux ! Ce sont deux hormones qui nous sont très utiles en journée mais malheureusement handicapantes le soir ou la nuit : le cortisol et l'adrénaline.
Si vous avez visualisé une série ou un film violent, sachez que votre corps baigne dans un océan de cortisol et d’adrénaline et qu’il va falloir changer de bain si vous voulez bien dormir.
Ecouter les actualités, pour peu qu’elles soient négatives, aura le même effet désastreux sur votre cerveau et donc sur votre capacité à bien dormir.
Travailler sur un dossier professionnel stressant, vous l'aurez compris, va conduire au même résultat.
Et pour couronner le tout, si vous faites toutes ces choses au lit, ce sera encore pire !
- Le cortisol, hormone du stress, est sécrété par les glandes surrénales. Cette sécrétion
est activée notamment par la consommation de sucres rapides. Elle est responsable d’une augmentation du stress. C’est pour cette raison que quand un enfant a trop mangé de bonbons, il devient bien souvent ingérable. L’augmentation de la glycémie dans le sang entraîne une conséquence directe sur la sécrétion du cortisol.
- L’adrénaline est un neurotransmetteur et une hormone qui est sécrétée en cas de
stress, d’activité physique intense, de peurs, etc… Cette hormone est utile pour nous permettre de réagir en cas de besoin (stress, peur, colère, …) et elle nous permet de mieux résister à la douleur entre autres. Néanmoins, elle nous empêche de trouver le sommeil, moment où notre corps a besoin d’être relaxé, apaisé.
Vous l’aurez compris, le cortisol et l’adrénaline, malgré des côtés bienfaiteurs dans la journée, ne sont pas les bienvenus dès lors que nous souhaitons dormir et bien dormir.
Qui sont les amis de la nuit complète et réparatrice ?
Le principal ami de nos nuits paisibles est un neurotransmetteur appelé « hormone du sommeil » : la sérotonine. C’est une molécule secrétée par les neurones qui favorisent le sommeil. Cette molécule est la clé pour une bonne nuit complète et réparatrice. Le souci, c’est que souvent, il nous est difficile de la sécréter en quantité suffisante pour améliorer nos nuits d’insomniaques.
Heureusement, d'autres amis existent : il s'agit de la dopamine et de l’ocytocine qui sont plus faciles d'accès.
- La dopamine est très connue sous le nom de « hormone du plaisir immédiat ».
- L’ocytocine est un neurotransmetteur et une hormone dite « hormone de l’amour, de l’attachement ».
Si je veux trouver le sommeil, mon corps a besoin de sérotonine. Et pour que mon corps baigne dans la sérotonine, il doit baigner dans l’ocytocine et/ou dans la dopamine.
Comment secréter les hormones favorables au sommeil ?
Passer d’un état où cortisol et adrénaline sont très présents à un état où sérotonine est plus importante n'est pas chose facile pour les insomniaques. Car moins vous dormez, plus vous êtes stressé et plus vous êtes stressé, moins vous sécrétez les hormones adéquates. C’est ce fameux cercle infernal dont je parlais plus haut.
Il est bon alors de se concentrer sur les deux amis de la sérotonine qui viendront aider à trouver le sommeil : la dopamine et l'ocytocine.
- Dopamine : pour que notre corps puisse la sécréter, plusieurs possibilités s’offrent à nous comme manger un carreau de chocolat, s’accorder un plaisir comme un bain, boire du lait, écouter de la musique, trouver une récompense à la suite d’un travail achevé, repenser à un moment passé agréable, imaginer un moment doux et enchanteur, sourire même sans raison…
Notre cerveau ne fait pas la différence entre un vécu et une imagination quand nous avons les yeux fermés. Pour lui, c’est la même chose. Alors, ne vous privez pas.
Rappelez-vous quand vous étiez enfant, vos parents vous racontez une histoire, non ? L’histoire du soir tant qu’elle est douce, agréable, permet un endormissent rapide. En tant qu’adulte, ça marche pareil. J'adore lire des livres "Feel Good" le soir. Mon sommeil est largement meilleur que quand je lis un thriller ou un policier.
- Ocytocine : faire un câlin, être avec une personne aimée permettent la sécrétion d’ocytocine. Ne pas se priver de prendre un enfant, un amoureux(se), un parent, un ami dans les bras… Ce n’est que bénéfique !
Précision supplémentaire qui peut vous aider : la consommation de glucides types pâtes, quinoa, sucres lents, favorisent la sécrétion de sérotonine et donc améliorent la qualité de sommeil. Depuis que je sais ça, je ne me prive plus de pates le soir et mes nuits n’ont fait que s’améliorer.
Toute occasion est bonne à prendre pour se faire du bien. Et se faire du bien est un cadeau que nous faisons à notre cerveau, à notre corps et donc à nos nuits paisibles.
Conclusion
Avoir conscience de ce qui vient dégrader nos nuits est un premier pas pour arrêter de se faire du mal. A présent, vous connaissez les coupables de vos nuits d’insomnies et vous connaissez vos meilleurs amis. Il s’agit de s’imposer un minimum de routines bienfaitrices.
Faites l’expérience et observez les changements.
Y croire est une vraie première étape.
Vous pouvez vous faire aider par des séances d’hypnose et d'autohypnose. Selon vos systèmes de représentation (auditif, visuel, kinesthésique), il existe des méthodes pour aller plus loin.
Vous l’aurez compris, le cerveau est notre meilleur ami, donc, soignons-le pour qu’il nous le rende au centuple.
Bonne nuit les amis !!
Proverbe français : "Le sommeil est la moitié de la santé."
Sources :
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